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le blog foot

1 juillet 2006

Gerhard Müller

Gerhard Müller

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Gerhard Müller appelé également Gerd Müller était un joueur de football allemand né le 3 novembre 1945 à Nördlingen. Avant-centre et buteur exceptionnel, au style parfois peu élégant selon les amateurs, souvent décisif, il était surnommé « Der Bomber » (le bombardier) en raison de son efficacité.

Il est considéré comme un des meilleurs footballeurs allemands, toutes générations confondues.

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4 juin 2006

eusebio

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Full name:    Eusebio da Silva Ferreira
Born:    25 January 1942 (Lourenco Marques)

Clubs:    1958-1961 Sporting Club of LourencoMarques
           1961-1975 Benfica

International debut:    1961 v Luxembourg

Honours:    (All with Benfica or Portugal)
                1961    Portuguese Championship
                               World Club Cup runner-up
                1962    European Cup
                               Portuguese Cup
                               World Club Cup runner-up
                1963    Portuguese Championship
                               European Cup runner-up
                1964    Portuguese Championship and Cup
                1965    Portuguese Championship
                               European Cup runner-up
                               European Footballer of the Year
                1966    World Cup 3rd place
                1967    Portuguese Championship
                1968    Portuguese Championship
                1969    Portuguese Championship and Cup
                1970    Portuguese Cup
                1971    Portuguese Championship
                1972    Portuguese Championship and Cup
                1973    Portuguese Championship
                1974    Portuguese Championship

Eusebio scores his 9th goal of the '66 World Cup FianlsEusebio scores in the 1963 European Cup final

  • The legendary Eusebio is Portugal's all-time leading goal scorer with 41goals.
  • "The Black Panther", or "The Black Pearl", as he was known, was top scorerin the 1966 World Cup, with nine goals to his name.  These includedfour in one match against North Korea.  He also scored in the semi-finalagainst England but left the pitch in tears when Portugal lost.
  • As a young player, Eusebio was the subject of a fierce contract battlebetween two Portuguese clubs.  He made his debut with Mozambique'sLourenco Marques, a nursery club of Sporting Lisbon, but was "kidnapped"by Benfica on his arrival to Lisbon and hidden away in an Algarve fishingvillage until the arguments between the clubs died down.
  • Eusebio was a member of the first side to beat legendary Real Madrid ina European Cup final.  In 1962 Benfica trounced the Spanish aristocratsand 5-times winners of the trophy 5-3 in the final.  Eusebio scoredtwice.
  • Eusebio made such an impression on the British Public in the 1966 WorldCup that his figure was immediately added to Madame Tussaud's waxwork collection.
  • Bela Guttmann, Benfica's coach, first heard of Eusebio in a haridresser'ssalon in Lisbon.  In the chair next to him was Sao Paolo's coach,who were touring Portugal.  He told Guttmann about a brilliant footballerhe had seen in Portuguese East Africa.  Guttmann flew out and withina week and bought Eusebio.
  • In his 15 years at Benfica there are only two when Eusebio didn't win amajor honour - 1966 and 1975 (his last year at the club).
  • In 1963, Eusebio was selected for the Rest of the World side to play Englandat Wembley as part of the F.A.'s Centenary celebrations.
  • From 1964 to 1968, and again in 1973, Eusebio was Portugal's top Leaguescorer.  On the last two occasions he was top scorer in the wholeof Europe as well.  His total of 46 goals in European competitionis second only to the 49 of Real Madrid's Alfredo Di Stefano.
4 juin 2006

regarder garrincha

4 juin 2006

raymond kopa

kopa01ca c est raymond kopa

4 juin 2006

regarder

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4 juin 2006

images animées foot...

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3 juin 2006

roger milla

Biographie

À treize ans, il signe de sa première licence à l'Éclair de Douala. Sa technique et son sens du but font déjà merveille. Il lui faut attendre encore cinq ans avant de découvrir le championnat national avec le Léopard de Douala. Un titre de champion du Cameroun et une demi-finale de Coupe d'Afrique des clubs champions plus tard, Milla pose ses valises au Tonnerre de Yaoundé. La sélection nationale ne tarde pas à l'accueillir.

Si sa carrière internationale débute sous les meilleurs auspices à l'image du Ballon d'or africain qu'il reçoit en 1976, son parcours en club est loin d'être aussi prestigieux. Fin dribleur et fougueux attaquant, Valenciennes lui propose un contrat mais il joue peu. Blessé ou sur le banc de l'AS Monaco, la Côte d'Azur est sans saveur. Départ pour Bastia où ses séjours impromptus au Cameroun lassent les dirigeants : « On m'a jugé sur les apparences... les grands clubs n'ont pas cru en moi » explique-t-il avec un soupçon de rancœur. Appelé à la rescousse de Saint-Étienne rétrogradé en deuxième division, Roger Milla retrouve le chemin du but : 22 buts en 31 rencontres. Son périple s'achève à Montpellier, club où il se sentira enfin bien. Il y intègrera même le staff technique après sa carrière professionnelle. Après avoir inscrit 152 buts en Championnat de France, il le quitte le 31 mai 1989.

Parallèlement à cette réussite mitigée en club, la sélection camerounaise assiste à l'éclosion du génie. Première sélection et premier but en juillet 1978. Les Camerounais décrochent leur billet pour la Coupe du monde 1982. Malgré un bon parcours et après avoir fait trembler l'Italie, futur vainqueur, les Africains sont éliminés en terminant invaincus. Milla raccroche les crampons internationaux en 1987 et ses jubilés à Douala et Yaoundé rassemblent près de 100 000 spectateurs. Dès lors, la Coupe du monde apparaît comme un lointain souvenir. Pourtant, le tranquille retraité de l'île de la Réunion est rappelé au chevet de son équipe par le président Camerounais et Roger Milla reprend alors du service.

Agé de 38 ans, il réalise sa plus belle performance de footballeur. Il crève les écrans du monde entier lors du Mondial 90. Ses démarrages fulgurants, son drible et sa vision du jeu font des merveilles et il devient un héros national. Le Lion inscrit quatre buts, chaque fois accompagnés d'une Makossa (danse) autour du poteau de corner, cérémonial qui a depuis fait le tour du monde. Ses deux réalisations en prolongation face à la Colombie propulsent le Cameroun en quarts de finale.

Milla est de nouveau convoqué pour la Coupe du monde 1994. Le Cameroun ne passe pas le premier tour mais le vétéran des Lions Indomptables marque tout de même un but contre la Russie. À 42 ans, il repousse les limites de la vieillesse et installe un nouveau record à son palmarès. Roger Milla accumule les distinctions. Plus vieux buteur de l'histoire de la Coupe du monde, il est également le premier Africain à avoir disputé trois phases finales.

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Palmarès


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Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Milla »

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3 juin 2006

johan cruyff

Johan Cruyff

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Johan Cruyff (aussi orthographié Johan Cruijff) est un entraîneur et ancien joueur de football hollandais né le 25 avril 1947 à Amsterdam. Il est sans aucun doute l'un des meilleurs stratèges du football, animateur du « football total » au début des années 70 mis en place à l'Ajax Amsterdam.

Il commence sa carrière à l'Ajax Amsterdam en 1964 où il collectionne les titres de champion et rafle trois Coupe d'Europe des clubs champions de 1971 à 1973. En 1973, il est transféré au FC Barcelone où il remporte la Liga en 1974. Il laisse un grand souvenir aux socios du club catalan. En 1978, il quitte l'Espagne pour les États-Unis et le New York Cosmos où il effectue un essai avant de s'engager pour Washington DC puis pour Los Angeles Aztecs. De retour en Europe en 1981, il ne reste que cinq mois en D2 espagnole à Levante avant de revenir en janvier 1982 à l'Ajax Amsterdam où il reste un an et demi avant de finir sa carrière au Feyenoord Rotterdam en 1984 à 37 ans. Premier joueur à obtenir trois Ballon d'or Européen en 1971, 1973 et 1974, il fait partie des tout meilleurs joueurs de tous les temps. Il compte 48 sélections et 33 buts avec les Pays-Bas.

En 1985, il entraîne l'Ajax Amsterdam avec qui il remporte la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes en 1987 puis il rejoint son second club de cœur : le FC Barcelone, de 1988 à 1996 où il remporte quatre titres de champion, deux coupes du Roi, la coupe des clubs champions en 1992, une perdue en 1994, une coupe des coupes en 1989, une perdue en 1991.

En Hollande il est aussi connu comme 'le numero 14'.

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Carrière (joueur)

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Palmarès (joueur)

  • Coupe d'Europe des clubs champions : 1971, 1972 et 1973 avec l'Ajax
  • Coupe Intercontinentale : 1972 avec l'Ajax
  • Super Coupe d'Europe : 1972 avec l'Ajax
  • Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes : 1967 avec l'Ajax
  • Champion des Pays-Bas : 1966, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973, 1982, 1983 avec l'Ajax ; 1984 avec Feyenoord
  • Chammpion d'Espagne : 1974 avec Barcelone
  • Coupe des Pays-Bas : 1967, 1970, 1971, 1972 et 1983 avec l'Ajax ; 1984 avec Feyenoord
  • Coupe d'Espagne : 1978 avec Barcelone
  • 48 sélections pour 33 buts avec les Pays-Bas
  • Ballon d'or : 1971, 1973 et 1974

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Carrière (entraîneur)

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Palmarès (entraîneur)

  • Coupe d'Europe des clubs champions : 1992 avec Barcelone
  • Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes : 1987 avec l'Ajax ; 1989 avec Barcelone
  • Super Coupe d'Europe : 1992 avec Barcelone
  • Champion d'Espagne : 1991, 1992, 1993 et 1994 avec Barcelone
  • Coupe des Pays-Bas : 1986 et 1987 avec l'Ajax
  • Coupe d'Espagne : 1990 avec Barcelone

3 juin 2006

michel platini

Biographie

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Ses débuts

Michel est le fils d'Aldo Platini, joueur de football professionnel du FC Nancy puis entraîneur. Ce dernier laisse beaucoup de liberté à son fils dans sa progression. Michel apprend ainsi l'art du dribble dans la rue. C'est l'anti-thèse des joueurs passés par les centres de formation, alors tout juste naissants en France. C'est au petit club local de l'AS Joeuf qu'il fait ses classes. Il y signe sa première licence en pupille (10 septembre 1966). Aldo éclaire toutefois Michel très tôt sur quelques notions simples mais primordiales, l'anticipation au premier chef. Il faut déjà savoir à qui l'on va passer la balle avant de la recevoir.

Michel loupe totalement la finale du concours du jeune footballeur en 1969, mais parvient à se faire remarquer à l'occasion d'un match de Coupe Gambardella. Il n'a que seize ans, et il brille déjà de mille feux au sein de la formation junior de l'AS Joeuf qui affronte les juniors du FC Metz. Convoqué au stage de présélection du club messin, Platini, blessé, ne peut pas y participer. L'entraîneur messin change alors de club, et Michel Platini est rayé des listes. Il retrouve son équipe de Joeuf en Promotion d'Honneur.

Le FC Metz invite à nouveau Michel Platini à un stage de présélection, mais le fameux test de capacité respiratoire tourne mal. Après pas moins de dix essais au spiromètre, Michel s'évanouit. Le verdict du médecin est radical : très faible capacité respiratoire. Insuffisance cardiaque. Platini ne jouera pas pour le FC Metz, club de cœur de son enfance. Il rejoint finalement l'équipe réserve de l'AS Nancy-Lorraine en septembre 1972. Il fait la connaissance de Jean-Michel Moutier, jeune portier de la réserve, qui devient rapidement son ami.

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Platini à Nancy (1972-1979)

Dès ses débuts sous les couleurs de Nancy, Platini fait parler la poudre : il marque trois buts face à Wittelsheim en D3 avec la réserve. Multipliant les sorties de ce type, Michel se retrouve rapidement aux portes de l'équipe fanion. Son premier contact avec l'élite est pourtant pénible. Il est remplaçant à Valenciennes et assiste, impuissant du banc de touche, à une véritable émeute en tribune. Il est atteint de plusieurs projectiles et de crachats... Quelques jours plus tard, il est descendu par un défenseur strasbourgeois à l'occasion d'un match de réserve : double fracture de la malléole de la jambe droite. Cette délicate saison s'achève bien avec ses grands débuts en Division 1. Platini est aligné d'entrée face à Nîmes au Stade Marcel-Picot le 3 mai 1973.

Repéré par les instances parisiennes après ses premiers coups d'éclats en Coupe Gambardella, Michel Platini n'a jamais pu honorer la moindre sélection en équipe de France junior en raison de blessures. Il effectue ainsi ses grands débuts avec le maillot bleu de l'équipe de France Amateurs le 26 septembre 1973. Tout semble se dérouler parfaitement, mais une nouvelle blessure, en mars 1974, remet tout en question. À Nice, Michel est victime d'une double fracture du bras gauche. Il n'est pas présent sur le terrain en fin de saison, et reste totalement impuissant quand son club est relégué en D2 au terme de la saison.

En D2, Nancy se promène et retrouve rapidement l'élite. Platini devient au cours de cette belle saison le véritable patron de l'équipe. Il marque également 17 buts. Certains d'entre eux sont inscrits sur coup franc, dont il se fait une spécialité dès cette période. Même le grand Ivan Curkovic, gardien de l'AS Saint-Étienne, se laisse tromper deux fois en Coupe de France par ces premiers fameux coup franc signés Michel Platini... et Nancy élimine les Verts ! Platini travaille ses coups francs avec son ami Jean-Michel Moutier. Les mannequins de mousse qui forment le mur sont déjà là.

Les obligations militaires du soldat Platini lui font revêtir l'uniforme pendant l'été 1975. Comme tous les sportifs de haut niveau, il est affecté au bataillon de Joinville où il fait équipe avec une promotion de talent aux côtés de Maxime Bossis, Éric Pécout et autres Omar Sahnoun, sans oublier ses amis nancéiens : Olivier Rouyer et Moutier. À l'occasion de son service militaire, Michel défend les couleurs de la France en militaire, en espoirs et en olympiques. Avec l'équipe olympique, Platini et ses amis éliminent, avec la manière, la redoutable formation de Roumanie, qui alignait pourtant son équipe A. Le match aller se tient le 3 décembre 1975 à Brest. Platini est brillant au cours de cette partie que les jeunes Français remportent par 4 à 0. Platini devient une vedette en France après ce match. La manche retour est une formalité avec un match nul méritoire 1-1 arraché à Bucarest. Platini participera au Tournoi Olympique des JO de Montréal.

Trois jours après le match nul signé à Bucarest, Platini est sélectionné avec l'équipe de France A. C'est également une première pour le nouveau sélectionneur des Bleus : Michel Hidalgo.

En parallèle à ses activités militaires, Michel rejoint, le plus souvent possible, son club qui évolue désormais à nouveau en D1. Lors d'un match joué à Laval, le public mayennais chambre Platini. Ce dernier, vexé, marque trois buts ! Hélas, la soirée se termine mal, avec une nouvelle blessure. La presse titre alors : la saison de Platini est terminée, et d'annoncer une nouvelle opération du ménisque pour Michel. Il n'en est rien. Platini évite l'opération et retrouve les terrains deux semaines après l'incident de Laval. Ce retour tombe bien, car Nancy affronte dans la foulée l'Olympique de Marseille au Parc des Princes en demi-finale de la Coupe de France. Michel signe de la tête l'unique but lorrain, mais il est contraint de quitter le terrain sur blessure. L'ASNL s'incline finalement 4-1.

Le Tournoi Olympique 1976 débute pour les Bleus de Platini le 19 juillet face au Mexique, balayé 4-0. Même score face au Guatemala avec deux buts signés Platini. La phase de poules s'achève sur un match nul face à Israël ; Platini marque un but sur penalty. La France dispute alors les quarts de finale face à l'Allemagne de l'Est. Cette formation est en fait l'équipe A de la RDA. Avec un arbitrage plus que douteux, les Français terminent le match à neuf et les Allemands passent le tour...

De retour de Montréal, Platini signe son premier contrat professionnel avec Nancy pour deux saisons. C'est toutefois l'équipe de France qui occupe tous les esprits avec, en point de mire, la qualification au Mundial argentin. Le match décisif se tient le 16 novembre 1977 au Parc des Princes face à la Bulgarie. Platini est parfait dans son rôle de chef d'orchestre et les Bleus s'imposent 3-1. Ils disputeront la phase finale de la Coupe du monde 1978 après une attente de douze ans.

Divine surprise à l'occasion de la publication du classement du Ballon d'or fin décembre 1977 : le jeune Michel Platini pointe au troisième rang.

Lors des matches de préparation pour la Coupe du monde, il convient de signaler celui disputé à Naples face à l'Italie le 8 février 1978. Platini est éblouissant devant tous les recruteurs des clubs italiens venus superviser la nouvelle petite merveille française. Platini stupéfie tout le monde en trompant deux fois, coup sur coup, le légendaire gardien Dino Zoff, sur coup franc direct. La première tentative n'est pas validée par l'homme en noir qui n'avait pas sifflé... Zoff pense avoir évité le pire, car Platini trouve le mur lors de sa seconde tentative. Quelques minutes plus tard, nouveau coup franc aux abords de la surface italienne. Zoff prend alors bien garde de couvrir son angle droit, mais Platini le trompe par la gauche. Zoff reste pétrifié. Ses tête-à-tête avec Zoff et sa classe, au cours de cette partie retransmise par la télévision italienne, en font une vedette en Italie. Les plus grands clubs européens se battront désormais pour s'attacher ses services : PSG et Saint-Étienne en France, Juve, Inter et Naples en Italie, Barcelone et Valence en Espagne, Arsenal en Angleterre, pour n'en citer que quelques uns.

Avant de disputer la Coupe du monde argentine, Platini s'offre la conquête de la Coupe de France 1978 avec Nancy. Michel signe l'unique but de la finale contre l'OGC Nice. Il reçoit, en tant que capitaine de l'ASNL, son premier trophée majeur des mains du Président Valéry Giscard d'Estaing.

Entre la finale de la Coupe de France et le coup d'envoi du Mundial, quinze jours seulement! Pas question de stage de préparation pour les Bleus. Bousculant l'Italie et l'Argentine, la France est trop tendre pour espérer sortir d'un tel groupe. Platini n'a pas grand chose à se reprocher à l'occasion de ce Mundial, mais à l'attaque le saison 1978-1979, il est pris en grippe par le public, qui le juge responsable de l'échec en Argentine. Platini évolue sous les sifflets jusqu'au match de Geoffroy-Guichard. Galvanisé par les sifflets qui lui sont adressés, Platini met les bouchées doubles face aux Verts. Il dispute chaque ballon, et sur l'un des tacles qu'il tente, sa cheville se bloque : triple fracture de la malléole. Michel est ainsi absent lors des matches de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de l'ASNL. Le contrat liant Platini et Nancy arrive à terme en juin 1979. Le président nancéien tente alors un coup de force pour conserver son joueur, mais Platini n'apprécie pas du tout cette intervention. Il quittera le club lorrain à la fin de son contrat. Trois clubs se détachent alors : l'Inter Milan, le PSG et Saint-Étienne. Les deux premiers clubs cités sont des leurres, car Saint-Étienne est l'objectif de Platini. Il signe chez les Verts un contrat de trois ans.

Malgré les blessures et les sifflets, l'humour reste un des traits principaux du caractère de Michel. Citons ici deux des nombreux gags qu'il signa lors de sa période lorraine. Lors des déplacements, Michel s'amusait à faire exploser un pétard à mèche dans un lieu public, puis à faire le mort, provoquant inévitablement un attroupement... Lors du séjour en Argentine pour la Coupe du monde, il s'amusa, comme un collégien, à vider des tubes de dentifrice dans les lits de ses coéquipiers...

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Platini chez les Verts (1979-1982)

Les trois années de Michel Platini à Saint-Étienne se soldent par un bilan mitigé. L'objectif du club en recrutant Platini était de remporter une Coupe d'Europe, mais malgré quelques coups d'éclat (notamment contre le PSV Eindhoven et contre Hambourg), les Verts ne se hisseront jamais à la hauteur de leurs glorieux aînés de 1976. Sur le plan national, Platini remporte son ultime titre de Champion de France en 1981, mais échoue à deux reprises en finale de la Coupe de France. Tout d'abord face à Bastia en 1981 puis contre le Paris Saint-Germain en 1982, son dernier match avec Saint-Étienne avant son départ pour la Juventus.

Durant sa période stéphanoise, il s'affirme en équipe de France, au sein de laquelle il devient sous le numéro 10 un capitaine indispensable. En 1981, Platini extirpe les Bleus de leur groupe de qualifications pour la Coupe du monde 1982 grâce à un coup franc marqué contre les Pays-Bas lors du match décisif pour la qualification.

Au Mundial espagnol de 1982, les Bleus se hissent jusqu'en demi-finale contre la RFA, pour une rencontre de légende perdue à l'issue de l'épreuve des tirs au but. Paradoxalement, Michel Platini considère aujourd'hui ce match comme le plus grand souvenir de sa carrière.

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Platini à la Juve (1982-1987)

À la Juventus de Turin (dite La Vieille Dame), au sein d'une équipe constituée quasi entièrement de joueurs champions du monde (l'Italie vient de s'imposer au Mundial), Platini connaît des débuts délicats. Pris en grippe par une presse spécialisée extrêmement exigeante, il est même tout proche de quitter l'Italie durant l'hiver. La victoire en finale de la Coupe d'Italie 1983 ne parvient pas à masquer le bilan globalement décevant de cette première saison italienne de Platini. Mais dès la saison suivante, grâce à un schéma tactique remanié qui fait de lui le véritable maître à jouer de l'équipe, Platini et la "Juve" volent de succès en succès.

Il remporte le championnats d'Italie en 1984 et 1986, la Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupes en 1984, la Supercoupe d'Europe en 1984 la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1985, et la Coupe Intercontinentale en 1985. De 1984 à 1986, il termine également trois fois consécutivement meilleur buteur du championnat d'Italie. Il est reconnu comme le meilleur joueur européen en recevant à trois reprises le Ballon d'Or de 1983 à 1985.

La finale européenne de 1985, disputée au Heysel contre Liverpool aurait dû être le sommet de sa carrière avec la Juventus. Mais le Drame du Heysel constitue sans conteste le plus pénible souvenir de sa carrière. Auteur du seul but de la rencontre, Michel Platini se retrouve au centre d'une polémique médiatique dans les jours qui suivent le drame, certains lui reprochant son manque de retenue dans la célébration de la victoire. Mais Platini se défendra en soutenant que tout comme l'ensemble des joueurs de la rencontre, il avait été laissé dans l'ignorance de l'ampleur du drame.

L'état de grâce de Platini en club se répercute également en sélection nationale. En 1984, il remporte le Championnat d'Europe des Nations organisé en France en marquant 9 buts en l'espace de 5 rencontres. Il débloque notamment la finale contre l'Espagne grâce à un coup franc qui trompe le portier espagnol Luis Arconada et offre ainsi à la France son premier titre majeur en football.

Mais affaibli par une pubalgie tenace, jouant sous infiltration, Michel Platini n'est pas véritablement en mesure de justifier sa réputation de meilleur joueur du monde à l'occasion de la Coupe du monde de football 1986 au Mexique. Il se montre pourtant décisif en plusieurs occasions, notamment contre l'Italie en huitième de finale (ouverture du score) et contre le Brésil en quart de finale (égalisation). Ce but inscrit le jour de son anniversaire restera le dernier de sa carrière chez les bleus. Après une nouvelle élimination en demi-finale contre la RFA, Michel Platini doit se contenter de la troisième place finale.

Usé physiquement, Platini dispute une ultime saison à la Juventus avant de prendre sa retraite sportive en juin 1987. Participant en pointillé à la campagne (infructueuse) de qualification pour l'Euro 1988, Platini honore sa dernière sélection en bleu le 29 avril 1987 contre l'Islande. En équipe de France, de 1976 à 1987, il a marqué 41 buts en 72 sélections, ce qui reste le record chez les Bleus.

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Platini depuis 1987

Organisation de la Coupe du Monde de Football 1998. De gauche à doite : Fernand Sastre, Lionel Jospin, Marie-George Buffet et Michel Platini. © Service photographique du Premier ministre

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Organisation de la Coupe du Monde de Football 1998. De gauche à doite : Fernand Sastre, Lionel Jospin, Marie-George Buffet et Michel Platini.
© Service photographique du Premier ministre

À peine plus d'un an après sa retraite en tant que joueur, il est nommé sélectionneur de l'équipe de France de football le 1er novembre 1988. Il remplace Henri Michel, poussé dehors suite à la mauvaise entame des Bleus dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 1990. Mais l'arrivée de Platini ne change rien et la France est absente du Mondial italien. Il est alors temps de se concentrer sur les éliminatoires de l'Euro 1992, organisé en Suède. Les hommes de Platini se sortent avec brio de leur groupe de qualification en remportant leurs huit matchs (victoire notamment en Espagne et en Tchécoslovaquie) et, forts d'une série record de 19 matchs sans défaite, s'affirment parmi les favoris de la compétition. Mais une série médiocre de matchs amicaux préparatoires, puis surtout l'échec à l'Euro (élimination au premier tour, pas une seule victoire) le poussent à démissionner en juillet 1992.

Il est le dernier porteur de la flamme olympique aux Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville en 1992.

Il devient ensuite co-organisateur de la Coupe du monde 1998 avec Fernand Sastre.

Aujourd'hui Michel Platini est membre du comité exécutif de la FIFA.

Il est également consultant sur Canal Plus.

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Carrière

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Carrière (joueur)

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Carrière (entraîneur)

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Palmarès (joueur)

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Distinctions individuelles

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Statistiques

  • 72 sélections en équipe de France A (capitaine à cinquante reprises), pour 41 buts entre 1976 et 1987 (record d'autant plus remarquable qu'il jouait au milieu de terrain)
  • 104 buts toutes compétitions confondues avec la Juventus, record français de 1987 à 2005
  • 28 buts en coupes d'Europe de clubs
  • 52 matchs de coupes d'Europe de clubs
  • Sélection du siècle FIFA 1998
  • Joueur du siècle de la Juventus FC
  • Joueur français du siècle L'Equipe 2000
  • 6e footballeur du siècle Football Family FIFA 2000
  • 8e footballeur du siècle Placar 2001
  • Co-président d'organisation d'une Coupe du monde
  • Vice-président de la FFF
  • Conseiller de la présidence FIFA
  • Membre du Comité exécutif de l'UEFA
  • Candidat à la présidence de l'UEFA

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Citations

  • « Une heure avec Marguerite Duras, ça a été plus dur pour moi que n'importe quel match de ma carrière. Quelquefois, il y avait même certaines questions que j'avais du mal à comprendre. (...) Je n'ai jamais été interrogé par quelqu'un d'aussi ignare des choses du football. » Libération, 4 avril 1996.
  • « Aucun film au monde, aucune pièce ne saurait transmettre autant de courants contradictoires, autant d'émotions que la demi-finale perdue de Séville. »
  • « La rue, c'est la meilleure façon de devenir un bon footballeur. »
  • « L'ennui, c'est qu'il faut toujours se justifier. J'ai passé plus de temps à expliquer pourquoi j'ai fait tel ou tel choix, qu'à faire ce choix. »
  • « Ceux qui ont parlé de la France black-blanc-beur étaient en retard de trente ans. La France est depuis longtemps black-blanc-beur. En 1998, j'ai été choqué par ce discours. Je me suis dit : "tiens, des gens ont découvert que la France était comme cela". Ces personnes ne regardent pas beaucoup autour d'eux. Les considérations des Français sur les immigrés n'ont pratiquement pas changé depuis cent ans. Un jour, j'étais reçu par un adjoint au maire à Belfort en tant qu'entraîneur de l'équipe de France. Dans son discours, l'élu a parlé de moi comme un bon exemple d'intégration. J'ai failli l'insulter. J'ai été très surpris parce que je ne me suis jamais considéré comme étranger. Je n'avais jamais parlé italien, mon père non plus. Mon grand-père parlait lui aussi français. Je suis de troisième génération. Il était temps que je sois intégré ! L'histoire du foot est intéressante à observer. Quand on regarde les quatre ballons d'or français, c'est exactement l'histoire de l'immigration en France. Il y a d’abord Kopa, Platini, puis, après Papin, Zidane. Cela recoupe parfaitement les époques de l’intégration des étrangers en France. En 1998, la France était black-blanc-beur depuis au moins vingt ans. Je pense que certaines personnes qui nous dirigent ne connaissent pas leur pays. Ce n'est pas faire de la politique que d'affirmer cela. » (L'Humanité, 9 décembre 2005, p. 20)

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Bibliographie

  • Tournon Philippe, Platini, le football en fête, Paris, Alta Sport, premier trimestre 1977
  • Collectif, Michel Platini : l'album photos, Paris, PAC, décembre 1982
  • "Michel Platini : Ma vie comme un match" 1987

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3 juin 2006

MaradonaPrésentation | Voir la vidéo © AFP Nom:

Maradona

Présentation | Voir la vidéo


© AFP

Nom: Diego Armando Maradona
Né le: 30 octobre 1960
Lieu de naissance : Villa Fiorito, Argentine

Un Albiceleste de la rue vient à bout du monde

Lorsque les Argentins voyagent à travers le monde, ils aiment à s’enorgueillir de leurs emblèmes nationaux : le tango, la viande, les femmes. Pourtant, il est un homme, un footballeur, qui met tout le monde d’accord. C’est Maradona, l’un des meilleurs joueurs que les terrains du monde entier aient jamais vu, et un dieu vivant pour tous ses compatriotes. Ce qui n’est pas étonnant, tant il est vrai que l’Argentine vit, respire et pratique le football comme une religion.

Faire du cuir son ami

Maradona a commencé à taper dans le ballon, son meilleur ami, dès son plus jeune âge. Mais les matches qu'il dispute à l'époque sont uniquement régis par les lois de la rue. Ainsi, en récoltant de temps en temps des prix en liquide, il commence à affronter des défenseurs plus âgés et plus rugueux que lui.

Au milieu des années 70, il atterrit au centre de formation d'Argentinos Juniors. Son entraîneur de l'époque, Francisco Cornejo, entrevoit un potentiel tellement inhabituel dans son pied gauche qu'il refuse de croire en son âge. Une fois ses documents d'identité présentés et sa licence prise, les «Cebollitas» (nom populaire de l'équipe) battent le record d'invincibilité en remportant pas moins de 136 rencontres d'affilée.

Le 20 octobre 1976, alors qu'il n'a que 16 ans, Maradona fait ses grands débuts en première division sous les couleurs d'Argentinos Juniors, face à Talleres de Córdoba. C'est le début d'une carrière remarquable, qui s'achèvera 21 ans plus tard, le 29 octobre 1997, lors de la rencontre que Boca Juniors remporte 2-1 face à River Plate.

Son habileté, sa vision du jeu, sa vitesse et sa frappe de balle lui ouvrent les portes du succès dans tous les clubs où il évolue: Argentinos Juniors, Boca Juniors, FC Barcelone, Naples, FC Séville et Newell´s Old Boys (Argentine). Pourtant, c'est bien sous le maillot de l'équipe argentine que son talent éclabousse le plus le monde du ballon rond. Il y dispute 91 matches et inscrit 34 buts (le deuxième réalisateur de l'histoire des Albicelestes, derrière Gabriel Batistuta). En Argentine, il est tellement adoré que la fédération argentine (Asociación del Fútbol Argentino) a même prévu de retirer définitivement le maillot floqué du numéro 10 lors des prochaines apparitions de l'équipe.

Dans la controverse dès ses débuts


© Popperfoto

Avec les Gauchos, il débute le 3 avril 1977, lors d'un match amical espoirs face à une sélection de la ville de Chascomús (province de Buenos Aires), remporté sur le score de 3 buts à 2. Moins d'un an plus tard, il est déjà considéré comme l'un des meilleurs footballeurs du pays, ce qui n'empêche pas César Luis Menotti de se passer de lui lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1978™, enlevée par l'Argentine. Le sélectionneur explique son choix par l'excessive jeunesse du prodige. Si le « Pibe de oro » encaisse très mal cette non-sélection, il prend sa revanche lors du Championnat du Monde -21 de la FIFA Japon 1979. «Je ne me suis jamais autant amusé sur un terrain de football. Hormis la naissance de mes filles, j'aurais du mal à me souvenir d'une joie aussi intense», explique le joueur au sujet de l'obtention de ce trophée.

De temps à autre, sa forte personnalité lui joue des tours hors du terrain. Mais Maradona est comme ça : on l'aime ou on le hait, il n'y a pas de demi-mesure. Ses détracteurs le disent capricieux, rebelle et indiscipliné et le considèrent comme un mauvais exemple pour la jeunesse. Il est vrai qu'il se permet de critiquer sans ambages le Pape lors d'un entretien télévisé. En revanche, ses fidèles admirateurs l'idolâtrent parce qu'il ne «tait pas la vérité» et qu'il ne «vend pas ses idéaux».


© Popperfoto

Au niveau du jeu, malgré son aspect peu athlétique (il était plutôt petit et pas forcément svelte), Maradona réalise avec un ballon ce que personne d'autre n'arrive à faire. Michel Platini le confirme : «Diego effectuait des actions que personne ne peut imiter. Il fait avec une orange ce que je fais avec un ballon». Doté d'un pied gauche unique, Maradona présente aussi la particularité de tenir incroyablement bien sur ses jambes. Comme les équilibristes, il est capable de conserver une bonne stabilité même dans les situations les plus délicates. Enfin, sa frappe de balle est tellement précise que chaque fois que son équipe dispose d'un coup franc bien placé, les supporters commencent à fêter le but avant même l'exécution.

Ses débuts en Coupe du Monde ont lieu en Espagne, lors de l'édition 1982. Avec un groupe constitué autour de la base de l'équipe championne du monde quatre ans plus tôt, l'Argentine offre une prestation médiocre. Lors du premier tour, elle s'incline face à la Belgique, bat la Hongrie (deux buts de Diego) et le Salvador. Au deuxième tour, Maradona ne réussit à se débarrasser des marquages très agressifs qu'on lui impose, entraînant la perte des Albicelestes. Deux défaites, face à l'Italie et au Brésil, et un carton rouge pour le Barcelonais.

Force et grandeur

La consécration du prodige argentin arrive quatre ans plus tard, lors de Mexique 1986. Diego y accomplit une performance dont personne n'avait jamais osé rêver jusque là. Ses cinq buts consécutifs face à l'Italie, l'Angleterre et la Belgique permettent aux protégés de Carlos Bilardo d'accéder à la gloire et à Diego d'être considéré comme le meilleur footballeur du monde. Un seul regret, celui de n'avoir pu marquer lors de la finale, face à l'Allemagne, remportée par les Sud-américains 3-2.

Quatre ans plus tard, c'est au tour de l'Italie d'organiser la Coupe du Monde de la FIFA™, soit le pays que Maradona émerveille tous les dimanches sous le maillot de Naples. L'Argentine n'y brille pas autant que lors de l'édition précédente, c'est le moins que l'on puisse dire. Peut-être est-ce dû à la petite forme du «Pibe de oro», encore convalescent après une grave blessure à la cheville. Au premier tour, les poulains de Bilardo débutent sur une défaite surprenante face au Cameroun, puis enchaînent par une victoire face à l'Union Soviétique et un nul contre la Roumanie. Dès lors, Diego prend les rênes de l'équipe, bien épaulé par Sergio Goycochea, le gardien providentiel, et emmène ses coéquipiers jusqu'en finale en laissant en chemin le Brésil, la Yougoslavie et l'Italie. Mais les Sud-américains trébuchent sur la dernière marche, bien aidés par la puissance allemande. C'est Andreas Brehme qui fait s'évanouir le rêve d'une troisième victoire en Coupe du Monde sur un penalty litigieux transformé dans les dernières minutes.

C'est lors de la Coupe du Monde de la FIFA, Etats-Unis 1994™ que Maradona porte pour la dernière fois le maillot ciel et blanc. La participation de Diego y est particulièrement courte, mais suffisamment longue pour déclencher un scandale. Après avoir atomisé la Grèce (victoire 4-0 avec un but du capitaine), l'Argentine dispose du Nigeria 2-1. Mais ce 25 juin 1994 va devenir l'un des jours les plus noirs de l'histoire du football argentin.


© Popperfoto

En effet, Diego est contrôlé positif pour dopage à l'éphédrine, ce qui contraint la fédération argentine à le retirer de la compétition. «Ils m'ont coupé les jambes», s'indigne la vedette face aux caméras de télévision. Le coup sera trop dur pour l'équipe d'Argentine. Malgré la bonne prestation d'Ariel Ortega, jeune remplaçant de Diego, les Gauchos s'inclinent face à la Bulgarie et la Roumanie et quittent la compétition la tête basse.

Le 10 novembre dernier a été décrété par les Argentins le «Jour 10». Maradona a reçu un hommage mérité dans le stade de Boca Juniors, à Buenos Aires. L'équipe actuelle de l'Argentine, avec Diego à la baguette, a affronté une sélection de stars. Cette rencontre, qui a vu la victoire anecdotique des Ciel-et-blanc, a été marquée par deux réalisations, l'émotion et les larmes de Diego.

Carrière de joueur

Palmarès international

    91 sélections (34 buts)

  • 1982 Deuxième tour de la Coupe du Monde de la FIFA en Espagne
  • 1986 Vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA au Mexique
  • 1986 Meilleur joueur de la Coupe du Monde de la FIFA au Mexique
  • 1990 Finaliste de la Coupe du Monde de la FIFA en Italie
  • 1994 Deuxième tour de la Coupe du Monde de la FIFA aux USA

Clubs

  • 1976 - 1981 Argentinos Juniors (166 matches, 116 buts)
  • 1881 - 1982, 1995 - 1997 Boca Juniors (71 matches, 35 buts)
  • 1982 - 1984 FC Barcelone (58 matches, 38 buts)
  • 1984 - 1991 SSC Naples (259 matches, 115 buts)
  • 1992 - 1993 FC Séville (29 matches, 7 buts)
  • 1993 - 1994 Newell´s Old Boys (5 matches, aucun but)

Palmarès en club

  • 1981 Champion d'Argentine (Boca Juniors)
  • 1987, 1990 Champion d'Italie (Naples)
  • 1987 Vainqueur de la Coupe d'Italie (Naples)
  • 1989 Vainqueur de la Coupe de l'UEFA (Naples)

Carrière
d'entraîneur

Clubs

  • 1994 Mandiyú de Corrientes (Argentine)
  • 1995 Rácing Club de Avellaneda (Argentine)

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